Don Giovanni

MOZART / DA PONTE

Créé le 7 février 2008 au CNSM de Paris. Coproduction : Cité de la Musique, Opéra de Besançon, Opéra de Limoges.

Direction musicale Olivier Reboul
Mise en scène : Emmanuelle Cordoliani
Scénographie : Émilie Roy
Costumes : Julie Scobeltzine
Lumières :  Bruno Bescheron Chorégraphie : Victor Duclos 

Don Giovanni : Sébastien Brohier
Leporello : Alexandre Duhamel
Il commandator : Luc Bertin-Hugault
Don Ottavio : Abdhella Lasri
Masetto : Ronan Debois
Donna Anna : Li Shin Huang
Donna Elvira : Isabelle Briard
Zerlina : Gaëlle Arquez

Limoges:
Direction : Guy Condette
Don Giovanni : Askar Abdrazakov
Leporello : Matthieu Lecroart
Il commandator : Luc Bertin-Hugault
Don Ottavio : Jérôme Billy
Masetto : Ronan Nédélec
Donna Anna : Chantal Santon
Donna Elvira : Marie-Paule Dotti
Zerlina : Delphine Haidan

Sur les tréteaux, sur le parvis…
nous jouons un mystère. Il a pour titre : il dissoluto punito. nous voyons un homme qui fait le mal autour de lui, violant, assassinant, réduisant au néant, à la fuite ou à la terreur la vie de ceux et de celles qu’il croise, finalement subir la male mort après avoir refusé de s’amender.

Le mystère est le contraire du fait divers, le contraire de la comédie de mœurs, le contraire du drame.

Le mystère est la représentation symbolique de cette lutte acharnée que se livrent en chacun de nous la vie et la mort. La mise en abîme de la représentation sur le parvis nous permettra de montrer l’œuvre
sous son jour le plus nu, sans jamais tenter de niveler les personnages et les faits par un code de jeu unique. Tout se côtoie sans se dénaturer : la comédie, le drame, le religieux, le trivial, le surnaturel…nous ne rationaliserons pas le Sacré, ni le Merveilleux.

nous jouerons l’œuvre de bout en bout en acceptant chacun de ses aspects : la belle mort du commandeur, la comédie des valets, la tragédie de la noblesse, le désarroi de leur rencontre, la fête du mariage, les masques, la statue qui parle, le dernier festin de Don Giovanni, la justice divine prévenant la vengeance des hommes et enfin la vie petite et obstinée qui succède à la mort terrible.

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